Nébon Bado

Nationalité
Burkina Faso
Programme
SMART LOIRE VALLEY PROGRAMME
Période
septembre, 2025 - novembre, 2025
Award
LE STUDIUM Visiting Researcher

Établissement d'origine

Joseph Ki-Zerbo University of Ouagadougou - BF

Laboratoire d'accueil

Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement et de l'Espace (LPC2E) / CNRS, Université d'Orléans, CNES - FR 

Hôte scientifique

Gwenaël Berthet

Projet

Caractérisation microphysique et optique des aérosols en zone urbaine par des mesures in situ et par vol sous ballon : application à l’étude de la qualité de l’air au Burkina Faso, Afrique de l’ouest. 

Notre projet de recherche est une caractérisation microphysique et optique des aérosols sur la base de techniques nouvelles développées au sein du LPC2E/CNRS à Orléans dont le but est l’étude de la qualité de l’air et l’évaluation de l’impact sanitaire et climatique des aérosols au Burkina Faso situé en plein cœur de l’Afrique de l’ouest. Le LPC2E utilise des instruments optiques qui sont des compteurs d’aérosols pour la mesure de la concentration des particules atmosphériques au sol et par vol à l’aide d’un ballon météorologique. Il s’agit en effet de l’instrument LOAC (Light Optical Aerosol Counter) qui effectue des mesures dans au moins 19 gammes de tailles de particules comprises entre 0,15 µm et 50 µm et du POPS (Portable Optical Particle Spectrometer) qui mesure la concentration des aérosols liquides de tailles entre 0,14 µm et 3 µm sous ballon météorologique. Une des qualités novatrices de l’instrument LOAC est de pouvoir fournir la typologie des particules en présence. En plus, le LPC2E dispose d’un modèle global de chimie-climat CESM2 utilisé pour la caractérisation des sources et de l’impact climatique des aérosols notamment pour la zone ouest-africaine, surtout pour le Burkina Faso avec une simulation déjà disponible sur la période 2000-2020. Toutes ces techniques éprouvées au LPC2E/CNRS à Orléans et particulièrement manquante au Burkina Faso, constituera une première dans cette région d’Afrique, avec une stratégie qui se voudra pluriannuelle via une collaboration inter-instituts installée sur le long-terme. Ainsi, ce projet de recherche sera d’une contribution énorme pour la formation des étudiants notamment au Burkina Faso et la promotion des compétences scientifiques en matière de caractérisation de la qualité de l’air et de l’évaluation de l’impact sanitaire puis climatique des aérosols.