Prof. Rita Singh

Nationalité
India
Programme
SMART LOIRE VALLEY GENERAL PROGRAMME
Domaine scientifique
Période
mai, 2022 - août, 2022
Award
LE STUDIUM Visiting Researcher 

Établissement d'origine

University of Delhi, Department of Zoology - IN

Laboratoire d'accueil

Unité de Physiologie de la Reproduction et des Comportements (PRC) / Centre INRAE Val de Loire, CNRS, Université de Tours, IFCE - FR

Hôte scientifique

Dr Pascale Crépieux

BIOGRAPHIE

Le professeur Rita Singh est professeure à l'université de Delhi et enseigne aux étudiants en master spécialisés dans l'endocrinologie moléculaire et la reproduction. Elle a obtenu son doctorat à l'Université de Delhi en 1990 et depuis, ses recherches scientifiques portent sur la biochimie des gonadotrophines, la signalisation de leurs récepteurs, les défauts moléculaires et métaboliques du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle a fait partie de la 9ème expédition indienne en Antarctique en 1989. Elle a été affiliée à la faculté de médecine de l'université de Pennsylvanie, aux États-Unis, à la Virginia Commonwealth University et à la NUS, à Singapour. Elle a reçu plusieurs prix prestigieux tels que le LS Ramaswami oration award et la médaille d'or pour son travail exceptionnel dans le domaine de la santé reproductive, le Crest award pour son étude sur les cellules souches du cancer et le Young Scientist award du ministère indien des Sciences et de la Technologie. Elle est membre d'un groupe de travail du ministère de l'Environnement, du ministère des Ressources humaines et du Conseil indien de la recherche médicale. Ses travaux sur la signalisation des récepteurs des gonadotrophines et les anomalies du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sont bien connus, mais aussi ses divers programmes de sensibilisation de la société dans les écoles et les collèges sur l'impact des perturbateurs endocriniens environnementaux comme les plastiques sur la santé des enfants et des adolescents.

PROJET

Interaction entre le récepteur de la FSH et les substrats du récepteur de l'insuline (IRS-1 et IRS-2) dans la physiopathologie du syndrome des ovaires polykystiques.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble génétique complexe souvent associé à un niveau élevé d'hormone lutéinisante (LH), à un arrêt de la croissance folliculaire et à une hypofertilité / infertilité. Néanmoins, en cas de succès, 50-61% des grossesses sont affectées par un diabète gestationnel. Sur la base de nos données antérieures, nous faisons l'hypothèse que la signalisation de l'insuline est gravement affectée par l’hypersécrétion de LH chez ces patientes. Pour comprendre les causes des anomalies métaboliques de le SOPK, notre objectif est d’identifier les perturbations du dialogue établi entre le récepteur de la FSH (RFSH) et les substrats du récepteur de l'insuline IRS1 et IRS2, en présence d'un taux élevé de LH/hCG. 

Dans ce but, nous chercherons à:

1/ examiner les mécanismes d'interaction d’IRS1 et IRS2 avec le RFSH et le RLH,

2/ comprendre le rôle des protéines Gs et -arrestines dans les interactions entre les voies de signalisation des RFSH et RLH,

3/ explorer le rôle de la réponse Ca2+ stimulée par la LH dans l'atténuation des effets cellulaires de la FSH.

L’activation des protéines Gs et -arrestines aux RFSH et RLH sera mesurée par transfert d'énergie par BRET, dans des cellules HEK293 co-exprimant les 2 récepteurs, en présence d'hormone. Le même design expérimental sera appliqué à l’étude de l'impact d'un taux élevé de LH i/ sur l'absorption de glucose régulée par la FSH et l'insuline, ii/ sur le niveau de glycogène, en utilisant IRS1 et IRS2 comme sondes. La réponse Ca2+ stimulée par un niveau élevé de LH sera également quantifiéesa dans ces conditions. Cette étude permettra de mieux comprendre les mécanismes par lesquels une concentration élevée de LH peut induire un fonctionnement aberrant du RFSH. L’hétérodimérisation des RFSH et RLH, coïncidant avec une diminution de la sensibilité à la FSH par modification de la proximité des protéines IRS, est anticipée. Cette étude sera la première du genre à faire le lien entre des changements défavorables dans les composants de la signalisation FSH et leur interaction avec IRS1 et IRS2, en présence d’un niveau élevé de LH, tel qu’il est observé dans le SOPK.

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